14 août 2008

Une précision diabolique

Waterloo - Les camions chargés de deux éléments de béton pesant chacun 38 tonnes attendent le long de la rue de Beaufaulx, le moteur de l’énorme grue ronronne, l’éclairage est en place et depuis un bon quart d’heure, les hommes sont sur le pont. Au sens propre : à minuit trente-deux, le dernier train de voyageurs passe sous leurs pieds alors qu’ils sont juchés sur ce qui reste du pont de la rue Ma Campagne. Mais pour lancer le chantier, il faut attendre la confirmation – avec un code chiffré pour éviter les erreurs d’interprétation – de la fermeture du trafic ferroviaire, puis de la coupure de l’électricité sur les caténaires.